La Journée mondiale pour l’autonomie génitale (Worldwide Day of Genital Autonomy) a lieu chaque année le 7 mai. Cette huitième édition est marquée par le lancement de la Coalition internationale pour l’abandon des mutilations sexuelles.
L’événement a eu lieu sur internet à cause de la crise sanitaire due au Covid-19. Les organisations participantes ont donc été invitées à s’exprimer en vidéo.
Droit au Corps a présenté sa vision par l’intermédiaire de son co-président :
Nouvelle exceptionnelle mentionnée en fin de vidéo : cette édition est marquée par le lancement de la Coalition internationale pour l’abandon des mutilations sexuelles (ICASM, pour International Coalition for the Abandonment of Sexual Mutilation). Le 19 avril a eu lieu la première rencontre internationale d’organisations motivées par la mise en place d’une telle coalition, originaires d’Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Danemark, États-Unis, France, Pays-Bas, Suisse… Nous y reviendrons plus en détail prochainement.
Enfin, un symposium de deux jours sera organisé fin mai en visioconférence, où toutes les organisations qui oeuvrent contre les mutilations sexuelles pourront partager leurs stratégies et meilleures pratiques.
Les vidéos des autres organisations sont disponibles à cette adresse.
Site officiel de l’événement : genital-autonomy.de
Quelle origine à cette journée ?
Le 7 mai 2012, le tribunal de grande instance de Cologne (Allemagne) avait estimé que la circoncision d’un enfant pour motifs religieux représentait une blessure corporelle et que le droit d’un enfant à son intégrité physique primait sur le droit des parents. Un an plus tard avait lieu la première édition de la Journée Mondiale pour l’Autonomie Génitale qui célébrait ce jugement historique.
