L’intactivisme est un courant de pensée qui cherche à promouvoir le droit à l’intégrité génitale pour tous les êtres humains. L’intactivisme s’oppose donc à toute forme de mutilation génitale effectuée sans raison thérapeutique sur un individu non consentant. Pour des raisons historiques, le mouvement est particulièrement actif contre la circoncision masculine. Où, quand et pourquoi est-il apparu ? Qui sont les intactivistes ? Quelles actions mènent-ils ? Réponses dans cet article !
Sommaire :
- Intactivisme : signification et origine du mot
- Que demandent les intactivistes ?
- Historique du mouvement
- Les actions menées
- Quel avenir pour l’intactivisme ?
- Rejoignez le mouvement !
Intactivisme : signification et origine du mot
Intactivisme (de l’anglais intactivism) est la contraction de deux mots : intact (intact) et activisme (activism).
Intact + activisme = intactivisme !
L’intactivisme désigne le mouvement de lutte pour le droit à l’intégrité génitale, né aux États-Unis au siècle dernier, comme nous le verrons plus loin.
Une personne soutenant l’intactivisme est appelée un(e) intactiviste.
Ces mots ont fait leur apparition à la fin des années 1990, alors que le mouvement n’avait pas encore de nom spécifique. C’est Richard Seabra qui en est l’inventeur, comme l’explique l’intactiviste vétéran Jason Fairfield dans cette interview vidéo.
Que demandent les intactivistes ?
Les intactivistes considèrent que tous les êtres humains, sans distinction aucune, ont le droit fondamental de grandir et de vivre avec un corps intact.
Les intactivistes s’opposent donc catégoriquement à toute forme de mutilation génitale pratiquée sans raison thérapeutique avérée sur un individu n’étant pas à même de donner un consentement libre et éclairé.
Chaque individu doit avoir le choix de décider ce qu’il veut faire de son propre corps.
Il s’agit à proprement parler d’une question de droit à l’intégrité physique, prévu en France par les articles 16 et suivants du Code civil (chapitre II : du respect du corps humain).
Historiquement, le mouvement s’est développé dans des pays ayant un taux très élevé de circoncision masculine, notamment aux États-Unis, dans lesquels les mutilations génitales féminines étaient peu courantes (bien qu’ayant existées) et sont aujourd’hui fermement condamnées.
C’est pourquoi les intactivistes concentrent leurs activités sur la circoncision, afin que les hommes soient, tout comme les femmes, légalement protégés contre ces violations de l’intégrité physique.
L’intactiviste Jonathon Conte – Voir son interview vidéo
La déclaration de l’association NOCIRC, adoptée en 1989, illustre bien la philosophie intactiviste :
Nous reconnaissons le droit inhérent de tous les êtres humains à un corps intact. Sans distinction religieuse ou raciale, nous affirmons ce droit fondamental de l’être humain.
Nous reconnaissons que le prépuce, le clitoris et les lèvres vaginales sont des parties normales et fonctionnelles du corps.
Les parents et/ou les représentants légaux n’ont pas le droit de consentir à un enlèvement chirurgical ou à une modification des organes sexuels normaux [sains] de leurs enfants.
Les médecins et les autres praticiens de la santé ont la responsabilité de refuser d’enlever ou de mutiler les parties normales [saines] du corps.
Les seules personnes qui peuvent consentir à une procédure chirurgicale médicalement non nécessaire sur elles-mêmes sont les personnes qui ont atteint l’âge de consentement (l’âge adulte) lorsqu’elles ont été pleinement informées des risques et des bénéfices de la procédure.
Nous affirmons catégoriquement que la circoncision a ses victimes non reconnues.
En raison des conséquences physiques et psychologiques sérieuses dont nous avons été témoins chez les victimes de la circoncision, nous nous opposons à la moindre amputation non nécessaire du prépuce, du clitoris ou des lèvres vaginales.
Nous nous opposons à toutes les études qui impliquent la pratique de la circoncision sur des victimes mineures non consentantes. Nous soutenons toutes les études qui impliquent l’identification des effets de la circoncision.
Les médecins et les autres praticiens de la santé ont la responsabilité d’enseigner l’hygiène et le soin des parties normales du corps et d’expliquer leur développement anatomique et physiologique, et leur fonction durant la vie.
Nous rendons la communauté médicale attentive au fait que nous la tenons pour responsable de la fausse interprétation des données scientifiques disponibles sur la circoncision dans le monde d’aujourd’hui.
Les médecins qui pratiquent la circoncision routinière violent la 1ère maxime de la pratique médicale, Primum non nocere, « Avant tout, ne cause pas de préjudice. » Quiconque pratique la mutilation sexuelle viole l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »
Déclaration adoptée par NOCIRC le 3 mars 1989 à Anaheim en Californie, traduite dans : Aldeeb Abu-Sahlieh, Sami A.: Circoncision masculine – circoncision féminine: débat religieux, médical, social et juridique, p. 444.
Tous les êtres humains ont le droit à l’intégrité génitale, filles comme garçons !
Historique du mouvement intactiviste
Le mouvement intactiviste est apparu aux États-Unis dans la seconde partie du XXème siècle et notamment à partir des années 1970, période à laquelle le taux de circoncision néonatale était à son plus haut niveau de l’histoire du pays : environ 80 % des nouveau-nés de sexe masculin étaient alors circoncis.
Afin de comprendre le contexte, lire notre article : la circoncision aux États-Unis.
Note : cette partie n’a pas pour objectif de fournir un historique exhaustif du mouvement intactiviste, mais se contente d’en donner quelques dates clefs.
1970 : La manifestation des frères Lewis
Le 17 décembre 1970 est une date hautement symbolique dans l’histoire du mouvement.
Ce jour là, deux frères, Van et Benjamin Lewis, manifestent contre la circoncision des enfants devant l’hôpital Tallahassee Memorial Hospital de la ville de Tallahassee, en Floride. Le même hôpital dans lequel ils avaient été circoncis à la naissance.
Cet événement est considéré comme la première manifestation intactiviste de l’histoire.
Van et Ben Lewis, le 17 décembre 1970
Certains passants les soutiennent, tandis que d’autres les insultent. Ils seront finalement arrêtés par la police pour trouble à l’ordre public et passeront la journée en prison.
Van Lewis est décédé en juin 2011. Quelques mois avant sa mort, il a accordé une interview à James Loewen, dans laquelle il raconte les événements de ce jour historique :
L’interview de son frère Benjamin a également été réalisée par James Loewen : voir la vidéo.
1979 : Le couple masqué
Au cours des années 1970, un jeune couple, Brother K et Carole Anne, prend conscience que la circoncision est un problème dans leur sexualité.
Au fur et à mesure des années, il leur parait de plus en plus évident qu’il s’agit d’une chose fondamentalement mauvaise, mais ne comprennent pas pourquoi personne ne se dresse contre ça (à cette époque, le mouvement n’était pas encore connecté : ils ignoraient les critiques émergentes).
Ils décident alors de passer à l’action et commencent à militer à partir de 1979. Afin de maximiser l’attention, ils décident de porter des masques.
Brother K et Carole Anne en 1980
Brother K reste aujourd’hui un des intactivistes les plus actif, participant à un nombre impressionnant de manifestations de rue et ayant même ouvert une chaîne youtube qui récolte de nombreux petits témoignages de militants ou de passants.
En 2013, il raconte son histoire dans une interview accordée à James Loewen :
1980 : Un livre dénonce la circoncision
Après des années de travail, le Docteur Edward Wallerstein publie un livre majeur : Circumcision : An American Health Fallacy (Circoncision : une erreur de santé américaine).
Si ce n’est pas la première fois qu’un professionnel de la santé remet en cause la circoncision, le travail accompli est ici bien plus profond, de même que l’impact obtenu.
Les dernières lignes du livre concluent ainsi :
Aujourd’hui, la circoncision est une solution à la recherche d’un problème. L’opération, en tant que prophylaxie, n’a pas sa place dans une société rationnelle. La conclusion finale à tirer est que la circoncision routinière pour la santé de l’enfant est archaïque, inutile, potentiellement dangereuse, et doit par conséquent cesser.
Le livre de Wallerstein, paru à l’époque où le taux de circoncision aux États-Unis était à son pic, a vraisemblablement contribué à la baisse de la pratique de même qu’à l’émergence de nombreux intactivistes.
Extrait d’une émission télévisée datée de 1986, dont Wallerstein était l’invité :
1985 : Naissance de l’association NOCIRC
En 1979, une infirmière du nom de Marilyn Milos assiste à une circoncision d’un nouveau-né dans le cadre de son travail. Elle est horrifiée par ce qu’elle voit, d’autant plus lorsque le médecin lui dit qu’il n’y a aucune raison médicale à faire cela. Des années plus tôt, comme la majorité des parents américains, Marilyn avait consenti à la circoncision de ses fils.
Elle commence alors à se documenter et à militer contre la pratique, ce qui l’amène à faire la connaissance d’une autre infirmière, Sheila Curran.
Ensemble, elles réalisent un petit film destiné aux parents, Informed Consent, qui montre ce qu’est une circoncision et explique qu’il s’agit d’une procédure inutile.
Marilyn Milos en 2013, accompagnée de Benjamin Selfridge
Ce film attirera des ennuis aux deux infirmières, certaines personnes s’opposant à sa diffusion, et Marilyn finira par être renvoyée de son travail.
En 1985, Marilyn et Sheila fondent l’association NOCIRC, pour National Organization of Circumcision Information Resource Centers.
NOCIRC a depuis publié de nombreuses brochures, organisé plusieurs colloques internationaux et compte aujourd’hui plus d’une centaine de centres d’informations en Amérique du Nord et autres pays anglo-saxons
Logo de l’association NOCIRC
Complément vidéo : interview de Marilyn Milos – interview de Sheila Curran.
Années 1990 : médecins et juristes en renfort
Doctors Opposing Circumcision
En 1995, l’organisation Doctors Opposing Circumcision (Médecins Opposés à la Circoncision) est fondée par le Docteur George Denniston.
Elle possède des membres dans les 50 États des États-Unis, mais également au Canada et dans des pays de chaque continent.
DOC prône l’intégrité génitale pour la santé et le bien-être de tous les enfants.
John Geisheker, son directeur exécutif, nous présente l’organisation :
Nurses for the rights of the child
Toujours en 1995, l’organisation Nurses for the rights of the child (Infirmières pour les droits de l’enfant) voit le jour.
L’histoire de cette association rappelle un peu celle de NOCIRC : en 1986, un groupe de quatre infirmières d’un hôpital de Santa Fé (Nouveau-Mexique) décide de ne plus participer aux circoncisions d’enfants et commence à informer les parents sur la procédure.
En 1992, elles se déclarent objecteuses de conscience à la circoncision. En janvier 1995, après des années de conflits avec leur hiérarchie, elles obtiennent gain de cause : l’administration de l’hôpital accepte qu’une infirmière qui en fait la demande puisse ne pas participer aux circoncisions.
En juin 1995, Mary Conant et Betty Katz Sperlich fondent l’association.
Attorneys for the rights of the child
En 1997, l’organisation Attorneys for the rights of the child (Avocats pour les droits de l’enfant) est fondée par l’avocat Steven Svoboda.
ARC représente des victimes lors de procès autour de circoncisions, publie des articles, participe à des colloques et des émissions de télévision et de radio. En 2001, ARC est même intervenu auprès de l’ONU pour que la circoncision soit considérée comme une violation des droits de l’homme.
Steven Svoboda en 2001, à l’Office des Nations unies de Genève
Complément vidéo : interview de Steven Svoboda, Président de l’association.
2008 : naissance de Intact America
En 2008, l’association Intact America voit le jour et s’impose très rapidement comme une référence au sein du mouvement intactiviste.
Intact America organise de nombreuses manifestations et intervient régulièrement dans les médias grand public.
Dans leur rubrique Intactivist of the month, vous trouverez une liste de nombreux intactivistes ayant marqué le mouvement, chacun à leur façon.
Georganne Chapin, fondatrice de Intact America
Complément vidéo : interview de Georganne Chapin, fondatrice et directrice exécutive de Intact America.
2000 à nos jours : Le mouvement s’étend au reste du monde
Le cause intactiviste a petit à petit gagné de nombreux autres pays, à tel point qu’il devient aujourd’hui difficile de suivre avec exactitude tous les nouveaux développements.
Nous ne livrons ci-après qu’une petite sélection d’autres organisations intactivistes que nous connaissons bien, par région géographique.
Au Canada, CAN-FAP, pour Canadian Foreskin Awareness Project, voit le jour en 2010. Ce groupe mise sur une communication « pro-prépuce » mêlée à beaucoup d’humour pour faire avancer la cause.
Pour ce qui est du Québec, le site Stop Circoncision Québec est créé en 2013.
Glen Callender, fondateur de CAN-FAP, un homme plein d’humour (voir p. ex. l’opération Oprah)
En Allemagne, le site Beschneidung von Jungen est lancé en 2009.
Au Danemark, Intact Denmark voit le jour en 2013.
En Israël, des groupes apparaissent au cours des années 2000, notamment Kahal, Ben Shalem et Gonnen Al Ha-Yeled.
Eran Sadeh, fondateur de Gonnen Al Ha-Yeled, dénonce la loi pro-circoncision à Berlin (vidéo)
En France, l’Association contre la Mutilation des Enfants (A.M.E) est créée en 1989.
Droit au Corps voit le jour en 2011.
Note : pour plus de liens vers des sites intactivistes, voir cette page.
Les actions du mouvement intactiviste
La cause intactiviste cherche à attirer l’attention et sensibiliser la société sur un problème de droit humain fondamental.
Cela passe avant tout par la diffusion d’information, que ce soit lors de manifestations physiques ou à travers les réseaux sociaux et internet.
Les intactivistes communiquent donc sur les droits de l’enfant, l’anatomie et le soin du prépuce, les dommages causés par la circoncision et luttent contre les idées reçues à ce sujet.
L’intactivisme est un mouvement pacifique, qui mène donc des actions non violentes.
Ci-après, quelques exemples d’actions menées ces dernières années.
Genital Integrity Awareness Week
La Genital Integrity Awareness Week (semaine de sensibilisation à l’intégrité génitale) est une manifestation qui a lieu chaque année à Washington D.C..
Cet événement a été initié par David Wilson en 1994 et coïncide avec l’anniversaire de la loi fédérale interdisant les mutilations génitales féminines (30 mars 1997), mais aussi avec le Child Abuse Prevention Month (début avril). Son but est de sensibiliser au fait que la circoncision infantile est inutile, nuisible, contraire à l’éthique et aux droits de l’enfant.
Voici une interview de David Wilson lors de la 20ème manifestation, en 2013 :
Parades et autres événements festifs
Les intactivistes défilent aussi souvent dans les parades de style Marche des fiertés, où ils sont très bien accueillis.
Voici une vidéo de la San Francisco Pride de 2013 :
Les Bloodstained Men
Récemment, une nouvelle manière de manifester a fait son apparition au sein du mouvement et s’est très vite répandue : Bloodstained Men (les hommes ensanglantés).
Manifestation devant la Maison-Blanche
Le but est d’attirer visuellement et d’inciter à la réflexion. La position bras écartés rappelle celle des bébés attachés sur le circumstraint, tandis que la tâche rouge fait bien sûr référence à la blessure provoquée par la circoncision.
C’est l’intactiviste anglais Richard Duncker qui est à l’origine du principe. De nombreux intactivistes ont ensuite repris la formule, comme par exemple ici en Allemagne (vidéo en fin d’article).
Manifestation lors de congrès médicaux
Les intactivistes sont aussi présents lors de congrès médicaux afin de dénoncer les médecins qui pratiquent les circoncisions.
Camion de Intact America lors d’une manifestation contre les obstétriciens, qui pratiquent la majorité des circoncisions
Ici au congrès annuel de l’American Academy of Pediatrics :
Lire notre article sur l’événement
Exemple de conversation entre un docteur pro-circoncision et des intactivistes :
Tentative d’interdire la circoncision infantile à San Francisco
En 2011, les intactivistes ont mis en oeuvre un projet de loi visant à interdire la circoncision infantile à San Francisco.
Lloyd Schofield, initiateur du projet, raconte ici son histoire :
Nous avions rencontré Lloy Schofield à Paris : lire notre interview.
Films et documentaires
Il s’agit également de vecteurs importants pour faire passer des idées, c’est pourquoi plusieurs films et documentaires ont vu le jour comme Whose Body, Whose Rights ? ou plus récemment Cut: Slicing Through the Myths of Circumcision.
Citons également un projet ambitieux : le documentaire American Secret, financé via kickstarter et prévu pour fin 2014.
En voici la bande annonce ainsi qu’une interview de la réalisatrice Francelle Wax :
James Loewen : journaliste intactiviste
Si vous fréquentez notre site internet de manière régulière, le nom de James Loewen vous est surement familier. Et pour cause, il s’agit de l’homme responsable de la majorité des photos et vidéos qui illustrent nos articles de référence, comme celui-ci.
James Loewen en 2011 : découvrir son histoire en vidéo
Nous ne vous conseillerons jamais assez de visiter sa fabuleuse chaîne youtube, qui s’est fort logiquement imposée comme la chaîne intactiviste de référence.
Vous y trouverez de très nombreux témoignages plus passionnants les uns que les autres.
Le travail de James est primordial car il permet de donner une image et une voix à ces femmes et ces hommes qui se battent pour l’intégrité génitale.
Si vous voulez approfondir vos connaissances, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Quel avenir pour l’intactivisme ?
Lorsque l’on regarde le passé, on peut être confiant pour l’avenir.
La cause intactiviste a en effet beaucoup progressé, particulièrement ces dernières années où les choses se sont accélérées.
De nombreuses associations médicales ont pris position contre la circoncision, de même que les protecteurs des enfants, et les choses commencent même à bouger sur le plan politique.
Tous ces événements s’inscrivent dans une même logique : les droits des enfants à l’intégrité physique, l’égalité des sexes, une société moins violente.
Au rythme où vont les choses, on peut ainsi espérer voir, dans les 10 ou 20 années à venir, les premiers pays interdisant fermement toutes mutilations génitales sur les enfants, quel que soit leur sexe.
A l’échelle de l’humanité, l’abolition totale de ces pratiques semble encore lointaine, mais gardons à l’esprit qu’il s’agit d’une lutte au quotidien.
Comme l’écrit Sami Aldeeb dans un ouvrage de référence :
L’avènement de ce jour-là dépendra du nombre et de la force des lutteurs. De ce fait, j’invite les lectrices et les lecteurs de cet ouvrage à se jeter dans la bataille. Et que l’on se rappelle que le voyage de mille kilomètres commence par un pas. Mais quelle que soit la longueur du trajet, les générations futures garderont dans leur mémoire le fait qu’il y avait des gens qui ont désapprouvé le mauvais traitement auquel sont exposés les enfants et qui ont demandé que cessent ces pratiques avilissantes.
Rejoignez le mouvement !
Vous pensez que tous les êtres humains ont le même droit à l’intégrité génitale ? Alors vous adhérez à la cause intactiviste !
Chacun peut faire avancer les choses à son niveau. Un bon début est d’en parler.
Comme vous le savez, Droit au Corps est spécialisé sur la circoncision masculine, mais nous relayons également l’actualité liée à l’excision, notamment sur nos réseaux sociaux.
Pour les sites spécialisés sur cette mutilation, nous vous conseillons la célèbre association GAMS ou la plus récente Excisions, parlons-en, ainsi que la page Facebook Ensemble contre l’excision qui prend aussi position contre la circoncision.
En ce qui concerne Droit au Corps, vous pouvez partager nos articles et nous suivre sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Google+, Youtube.
Vous souhaitez vous impliquer d’avantage ? N’hésitez pas à nous contacter pour nous proposer votre aide !
Remerciements / Special thanks : James Loewen, Brother K, Jason Fairfield.
Note : cet article est susceptible de s’enrichir à l’avenir, concernant les parties « Historique » et « Actions », en fonction de nos recherches et des événements futurs.